Cette injonction suscite enthousiasme mais aussi frustration : « Devenir ce que je suis, oui, avec plaisir, mais comment faire ? »
C’est une aspiration profonde pour la plupart des gens. Comment rester insensible à cet appel à être, à nous dépasser sans nous renier ? Ce projet est bien loin des reproches et critiques que nous avons entendus et que nous nous adressons à nous-mêmes depuis l’enfance : « Arrête d’être désordonné / menteur / paresseux / complaisant / agressif / bavard… »
Est-il possible de devenir tout ce à quoi nous aspirons sans avoir à tricher, à être quelqu’un d’autre ?
Seul le travail d'une vie entière permettra d'atteindre ce « tout ». En revanche, l’expérience montre que chacun d’entre nous a des marges de progrès importantes avec des bénéfices rapidement perceptibles.
Je pensais que le 'deviens ce que tu es' était une citation de Pindare, reprise par Nietzsche d'ailleurs
RépondreSupprimerThierry a paraitement raison : le célébrissime précepte "deviens ce que tu es" a pour père indare, philosophe grec antiquer de son état
RépondreSupprimerEn effet, il s'agit d'une citation de Pindare : Pythiques 2,72 ; laquelle citaion est reprise par Nietzsche au paragraphe 270 du Gai Savoir.
RépondreSupprimerBonne journée
Roulet Aurélien