dimanche 7 janvier 2007

Arrêtons de nous culpabiliser

Le problème, ce n’est ni l’autre, ni nous-mêmes ; ce sont les réactions qui se produisent en nous et que nous ne parvenons pas à piloter. Oui, il nous arrive de déraper. Oui, c’est pénible et cela a des conséquences. Oui, cela se répète et se re-répète. Et il n’y a pas de quoi culpabiliser !

Nous ne sommes pas responsables de nos états de défense, nous ne sommes pas non plus limités à nos états de défense.

Ce point est particulièrement important. En effet, nos réactions de défense sont des réactions instinctives qui répondent à un événement perçu comme menaçant. Il n’y a aucun mal à les ressentir. Ce sont des réactions de survie. L’objectif, en revanche, consiste à ne plus passer automatiquement de la réaction instinctive dictée par notre crocodile à sa mise en œuvre. Bref, il est sain de ressentir ces signaux sans pour autant les extérioriser à tous les coups, dans leur forme ou leur intensité originale.

Culpabiliser nous fait souffrir et n’apporte aucune efficacité. L’attitude la plus saine consiste au contraire à « remercier » notre crocodile de la vigilance dont il fait preuve à notre égard et de lui montrer que nous prenons en considération son message d’alerte.

Ainsi, l’objectif n’est pas d’arrêter d’être ce que nous sommes, mais de devenir davantage qui nous sommes… en mieux !




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