La situation est-elle désespérée ?
Notre cerveau rationnel étant physiquement déconnecté sous stress, sommes-nous pour autant condamnés à être le jouet de nos émotions ?
En réalité, et nous le savons bien, cette déconnexion ne se produit que quand le stress devient trop important. Ce n’est pas le cas en permanence, heureusement ! Il n’en reste pas moins que cela se produit et que c’est pénible !
N’y a-t-il rien à faire ?
L’expression de Catherine Aimelet-Périssol « apprivoiser son crocodile » est parfaitement juste : il s’agit réellement d’apprivoiser un animal sauvage.
Les règles à respecter sont les mêmes : patience, bienveillance, prise en compte des caractéristiques de l’animal considéré (un lion n’est pas un éléphant, et réciproquement), fixation d’objectifs clairs et répartis dans le temps, détermination à les atteindre, persévérance.
Il n’est pas possible de contrôler notre cerveau et nos impulsions par la force, d’arrêter immédiatement nos réactions de colère ou d’agitation, ou de débloquer subitement nos réactions de blocage.
En revanche, il est possible de réduire progressivement l’intensité de ces réactions et de reculer leur seuil de déclenchement, par un travail régulier d’observation, d’acceptation, , par la recherche de comportements alternatifs efficaces et par la recherche de façons alternatives de satisfaire nos besoins fondamentaux (sécurité, identité, sens).
En travaillant dans ces différentes directions, nous allons nourrir notre crocodile, lui donner satisfaction et réduire progressivement ses réactions incongrues ou inadaptées.
dimanche 27 janvier 2008
Thème du mois : le crocodile (3)
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