Mieux vivre avec ses émotions ... et celle des autres

Comment mieux comprendre et gérer nos émotions.

Les auteurs

En savoir plus sur Didier Hauvette et Christie Vanbremeesch.

Quelques conseils pour gérer nos émotions

Voici quelques techniques que vous trouverez dans le livre...

dimanche 24 juin 2007

Le « message-Je »

Thomas Gordon, psychologue américain, élève de Carl Rogers, a identifié que le moyen le plus efficace de faire passer ses idées consiste à exprimer son message en trois parties :

Une partie exprimant les faits concrets : « Hier, nous avons décidé ensemble que c'était toi qui faisais les courses pour le dîner de ce soir. Et là, en rentrant du bureau, je me suis aperçu que ça n'avait pas été fait. »

Une partie exprimant les conséquences pour nous de ces faits : « J’ai été obligé de repartir à toute vitesse pour le faire et j'ai perdu trois quarts d’heure, sans compter le stress ! »

Une partie exprimant ce que nous ressentons par rapport à cette situation : « Je suis très agacé (découragé, stressé). »

Le « message-je » peut être défini comme un message concret et sans agressivité où j’exprime mon insatisfaction. S’exprimer sous forme de « message-je », c’est parler des faits, ceux qui se sont produits, ceux que l’on souhaite obtenir, ceux qui ne doivent pas se reproduire, et de ce que l'on ressent.
Dans le livre, vous trouverez des exemples de « message-je » ainsi que davantage de conseils et de suggestions.




dimanche 17 juin 2007

La demande-type de l'émetteur en repli


Lorsque nous émettons une demande, nous anticipons les réactions de notre interlocuteur. Cela nous met dans l’un de nos états de défense préférés et se traduit dans notre manière de nous exprimer :

« Cela fait trois jours que je te demande de ranger ta chambre et tu ne l’as toujours pas fait, c’est fatiguant. Je ne sais plus quoi faire! Tu ne crois pas que tu pourrais faire un petit effort ? Ce n’est
quand même pas compliqué ! Allez, sois sympa…»

L’intention sous-jacente est : « Bon, je me suis enfin décidé à le dire. C’est important, et je ne veux surtout pas mettre trop depression, ça risque de créer des tensions inutiles. » Le risque encouru
par une personne en repli est que son message ne soit pas pris au sérieux. Les choses sont dites de manière si peu affirmée qu’elles n’ont pas l’air importantes :


Un destinataire en lutte sera agacé par ce manque d’affirmation ;
Un destinataire en fuite sera inquiet ;
Un destinataire en repli ne sera pas suffisamment stimulé. Il aura trop de marges de manœuvre et aura du mal à se mettre en marche.

Dès lors, comment s’étonner que les autres ne fassent pas ce que l’on attend d’eux, même dans les situations où tout le monde a intérêt à progresser ?









dimanche 10 juin 2007

La demande-type de l'émetteur en lutte

Lorsque nous émettons une demande, nous anticipons les réactions de notre interlocuteur. Cela nous met dans l’un de nos états de défense préférés et se traduit dans notre manière de nous exprimer :

« Je veux que ta chambre soit rangée. Ça prendra le temps que ça prendra, mais tu ne sortiras pas d’ici avant de l’avoir fait. Et arrête de traîner des pieds, ça nous changera ! »

Voilà le type de phrases qui viennent spontanément à une personne en lutte. Ce message, souvent exprimé de manière cassante, agresse le destinataire :

Un destinataire en lutte se sentira dévalorisé par un tel message, et cela l’énervera ;
Un destinataire en fuite sera angoissé et réagira de manière agitée et brouillonne ; il se dérobera par une pirouette ou un mensonge ;
• Quant au destinataire en repli, ce type de message déclenchera des réactions d’abattement et de soumission…

Dès lors, comment s’étonner que les autres ne fassent pas ce que l’on attend d’eux, même dans les situations où tout le monde a intérêt à progresser ?




dimanche 3 juin 2007

La demande-type de l'émetteur en fuite

Lorsque nous émettons une demande, nous anticipons les réactions de notre interlocuteur. Cela nous met dans l’un de nos états de défense préférés et se traduit dans notre manière de nous exprimer :

« Regarde cet appartement, c'est encore le bazar, et les invités qui arrivent demain, que vont-ils penser, déjà la dernière fois on les a reçus dans un capharnaüm alors que chez eux, c'est nickel chrome… Il s'agit de Gilbert et Marianne, ceux qu'on avait vus l'été dernier. Je crois que tu t'étais bien entendu avec leur fils. J’aimerais vraiment que tu y mettes du tien, avec tout le mal qu’on se donne pour les réunir et pour faire le dîner… J'aurais aussi besoin d'un coup de main pour le dîner. Est-ce que tu crois que tu auras tout fini à temps ?»

La personne en fuite qui émet sa demande veut à la fois atteindre son objectif et ne pas déplaire. De plus, elle a l’angoisse de ne pas réussir. Trois messages sont contenus dans une même phrase, si bien que l’interlocuteur s’embrouille : comment décoder ce qui est important ? L’angoisse de l’émetteur rejaillit sur son interlocuteur, et, finalement, il y a de fortes chances pour que le message principal n’ait pas été reçu.

• Ce type de demande va énerver un destinataire en lutte ;
Un destinataire en fuite verra son inquiétude se renforcer ;
• Quant à un destinataire en repli, il risquera d’être découragé.

Dès lors, comment s’étonner que les autres ne fassent pas ce que l’on attend d’eux, même dans les situations où tout le monde a intérêt à progresser ?