dimanche 28 janvier 2007

Faisons preuve d’empathie avec nous-mêmes : le crocodile en lutte

Chantal, 50 ans, l’aînée d’une famille de six enfants, se casse la tête depuis trois mois pour réunir tout le monde chez elle à l’occasion de Noël. Trouver une date qui convienne à ses 5 frères et sœurs, à leurs conjoints et aux vingt neveux et nièces, décider du menu, répartir qui apporte quoi, choisir un cadeau commun pour leur mère.

Enfin, la semaine de la fête est arrivée… Les coups de téléphones décevants se succèdent: « Je n’aurai pas le temps de préparer la tarte que je t’ai promise... » « Ma dernière a une grosse grippe, je pense que Jérôme et les enfants viendront mais elle et moi, nous resterons à la maison... » « Je suis fauché, tu me prêtes l’argent du cadeau de Maman ? »

Chantal s’est pliée en quatre pour tout organiser et elle a l’impression que les autres se désintéressent de cette fête, qu'ils réclament pourtant d’année en année. Elle a l'impression de tout faire, sans beaucoup d’aide.

Sa colère monte tout au long de la semaine ; elle en fait baver à Jérémie, son mari. Heureusement il est patient. Elle est tentée de tout annuler : qu’ils se débrouillent, après tout ! Elle a envie de tous les envoyer balader. C’est plus fort qu’elle, et, en même temps, elle sait que cet accès de mauvaise humeur, s’il éclate, va rendre inutile son dévouement. Quel gâchis si elle explosait, comme elle en a pourtant tellement envie !

Le besoin principal du crocodile en colère est la reconnaissance. La sienne propre et, si possible, celle de son entourage. Pour calmer ce besoin, plusieurs moyens, expliqués dans le livre, sont à sa disposition.









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