Mieux vivre avec ses émotions ... et celle des autres

Comment mieux comprendre et gérer nos émotions.

Les auteurs

En savoir plus sur Didier Hauvette et Christie Vanbremeesch.

Quelques conseils pour gérer nos émotions

Voici quelques techniques que vous trouverez dans le livre...

dimanche 3 septembre 2006

Cultivons un état d'esprit proactif

L’état d’esprit est décisif : soyons proactif !



Au cours des dernières années, beaucoup de spécialistes dans le domaine du management ont parlé de proactivité. Il s’agit de passer de réactions automatiques, non choisies, à des actions choisies et créatives pour répondre à une influence externe ou interne.



Pour développer cet état d’esprit, nous vous proposons d’observer ce qui se passe en vous, et de passer :



- D’une attitude passive (j’accepte, je subis) à une attitude active : « OK ! Qu’est-ce qu’on fait ? »



- D’une démarche de type « s’éloigner de » (je ne veux plus de ceci, de cela, etc.) à une démarche de type « aller vers » : « quels sont mes objectifs, qu’ai-je envie d’obtenir ? »



- D’un mode de réflexion de type « mismatch » (observer tout ce qui manque) à un mode de réflexion de type « match » : « concentrons-nous sur nos points d’appui positifs ; à partir de quels éléments pouvons-nous commencer à construire ou reconstruire ?



- D’une approche de type « nécessité » (il faut, je dois, je me force à faire ce que j’ai à faire) à une approche de type « possibilité » : « je regarde tous les bénéfices que je vais pouvoir tirer de ce que j’ai à faire. »



Nous savons tous à quel point l’état d’esprit est décisif dans les capacités de victoire d’une équipe sportive. Il en est de même dans tous les domaines.



NB. Ces quatre principes sont tirés de la PNL.



A retrouver dans le livre au chapitre 8.
Voir également dans ce blog :
- Dans le feu de l'action
- Le plaisir de se laisser aller
- Les réflexes de base restent les mêmes
- Faisons un bilan précis de nos forces et de nos manques
- Tout va mal pour Nicolas
- Accepter, agir : OK, qu’est-ce qu’on fait ?

- Serein quoi qu’il arrive d’inattendu
- Cultiver la sérénité : quelques techniques...

- Courage et persévérance !








 



dimanche 20 août 2006

Accepter, agir : OK, qu’est-ce qu’on fait ?

Depuis quelque temps, Nicolas participe à un groupe de coaching. Lors de la séance de travail suivante, il expose la situation devant les autres participants. Après l’avoir laissé exprimer ses difficultés, ses regrets et ses craintes, l'animateur l'interroge : « Nous avons entendu tes difficultés, et maintenant que vas-tu faire ?... Reprenons chaque problème point par point et, sur chacun, je te propose de regarder les marges de manoeuvre dont tu disposes. Pose-toi la question : « Ok ! Qu'est-ce que je fais ?»



Progressivement, Nicolas a pris conscience que les problèmes étaient importants mais que la situation n’était pas aussi désespérée : il allait vraisemblablement toucher les Assedic ; pour le logement, il peut habiter quelque temps chez un ami ou chez un de ses oncles qui lui avait toujours promis son soutien. Petit à petit, il a passé en revue les différents aspects de sa vie et repris confiance en sa capacité à se sortir de ce
moment difficile.



La phrase « Ok ! Qu'est-ce qu'on fait ? » est particulièrement utile quand le moral flanche et que les difficultés se multiplient. Elle permet de rester dans l’optique « état des lieux ».



Reconnaître que là, maintenant, cela va mal, nous ouvre la possibilité d’avancer. Cette attitude contribue à nous faire sortir de nos réactions de défense et nous remet dans une démarche positive.



« Ok ! », cela veut dire : « Je prends acte de la situation telle qu’elle est, même si elle ne correspond pas à celle que j’avais espérée… »



« Qu'est-ce qu'on fait ? » : « et ce n'est pas une raison pour nous laisser abattre » . Plus nous avons de difficultés et plus cela peut nous donner l’occasion d’aller chercher au fond de nous les talents qui sont les nôtres et que rien ne peut nous enlever. Coupons les branches mortes et continuons à progresser.



A retrouver dans le livre au chapitre 8.
Voir également dans ce blog :
- Dans le feu de l'action
- Le plaisir de se laisser aller
- Les réflexes de base restent les mêmes
- Faisons un bilan précis de nos forces et de nos manques
- Tout va mal pour Nicolas

- Cultivons un état d'esprit proactif
- Serein quoi qu’il arrive d’inattendu
- Cultiver la sérénité : quelques techniques...

- Courage et persévérance !  



dimanche 6 août 2006

Tout va mal pour Nicolas

Nicolas rentre chez lui très abattu : aujourd'hui se terminait la période d’essai pour son nouveau poste, et son employeur ne souhaite par le garder. Cela tombe mal, car lui et sa copine ont décidé de se séparer et il va devoir déménager. De plus, brouillé avec sa mère, non seulement il n’a plus de salaire mais il ne sait pas où habiter dans quinze jours.

Comme d'habitude dans ce genre de situation, il cumule également les petits ennuis (chaussures à changer, téléphone portable en panne...). Tout s'effrite autour de lui !



Il n’y a pas de remède miracle : l’élément le plus puissant pour redresser une situation catastrophique, c’est notre engagement et notre ténacité face aux difficultés. Cette ténacité rassure ceux qui nous entourent et nous rassure nous-mêmes.



Nous avons besoin de renforcer et de consolider notre confiance en nous – à titre individuel et à titre collectif. Allons-nous faire face ? Tant que la réponse intuitive est oui, notre énergie est disponible. Dès que les doutes apparaissent, l’énergie s’évapore.



Dans toute situation, ce qui compte c’est d’avancer, obtenir des résultats tangibles, se sentir utile. Et peu importe si, au bout du compte, tout ne marche pas aussi bien que prévu. Rappelons-nous les éléments clés de la motivation : je sais qui je suis (points forts et points faibles), je sais où je vais (et pourquoi), je sais comment j’y vais (étapes intermédiaires et façon de gérer les obstacles). Cela donne une base concrète sur laquelle appuyer sa confiance.



La difficulté : comment y parvenir ?



A retrouver dans le livre au chapitre 8.
Voir également dans ce blog :
- Dans le feu de l'action
- Le plaisir de se laisser aller
- Les réflexes de base restent les mêmes
- Faisons un bilan précis de nos forces et de nos manques

- Accepter, agir : OK, qu’est-ce qu’on fait ?
- Cultivons un état d'esprit proactif
- Serein quoi qu’il arrive d’inattendu
- Cultiver la sérénité : quelques techniques...

- Courage et persévérance !  



dimanche 23 juillet 2006

Faisons un bilan précis de nos forces et de nos manques

Quand tout va mal, quand tout s’effondre, l’une des premières choses à faire, c’est un bilan : ce qui a disparu, ce qui est sur le point de disparaître, et surtout : quels sont les éléments solides sur lesquels nous appuyer pour reconstruire ?



Une image : un chef d'état-major, sur sa colline, le soir après la bataille. L’important pour lui ? Préparer celle du lendemain. Il a besoin de savoir précisément quelles sont les forces perdues et celles disponibles.



Autre image moins guerrière : faire ses comptes, après des vacances ou une période agitée sur le plan financier. Regarder ce qui reste pour faire face aux dépenses des mois suivants.



Là encore, il s’agit de revenir au concret, au factuel. Il est plus facile de gérer la pénurie que de faire face à l’incertitude.



Vous trouverez dans le livre des astuces pour vous aider à faire le bilan, à vous rassurer et reprendre confiance.



A retrouver dans le livre au chapitre 8.
Voir également dans ce blog :
- Dans le feu de l'action
- Le plaisir de se laisser aller
- Les réflexes de base restent les mêmes

- Tout va mal pour Nicolas
- Accepter, agir : OK, qu’est-ce qu’on fait ?

- Cultivons un état d'esprit proactif
- Serein quoi qu’il arrive d’inattendu
- Cultiver la sérénité : quelques techniques...

- Courage et persévérance !



dimanche 9 juillet 2006

Les réflexes de base restent les mêmes

Par moments, nous sommes prêts à soulever des montagnes. Nous avons l’impression d’avoir bien compris le mécanisme des états de défense ; nous nous sommes entraînés à formuler des « messages-je », à écouter sans juger, à faire confiance… Et voilà que, pour un prétexte futile, nous sortons de nos gonds, nous nous mettons à nous agiter ou bien nous nous bloquons. C’est à nouveau le clash, la catastrophe, sauf que nous n’avons plus l’excuse de l’ignorance ! Toute notre belle assurance est partie en fumée.



Quelle que soit la profondeur du travail accompli sur soi, quand la dose de stress augmente, la réaction qui nous vient instinctivement est toujours notre première réaction de défense. Nous sommes toujours nous-même... Heureusement !



Le mode d'emploi reste similaire : revenir en arrière, corriger le tir auprès des personnes concernées, prendre nos dérapages avec recul et, si possible, humour. En profiter pour progresser dans l’évolution de nos comportements et pour nourrir nos besoins fondamentaux (sécurité, identité, sens) par des activités adéquates.



Au fur et à mesure des années, nous allons apprivoiser toujours mieux nos réactions de défense et reculer leur seuil de déclenchement.



A retrouver dans le livre au chapitre 8.
Voir également dans ce blog :
- Dans le feu de l'action
- Le plaisir de se laisser aller

- Faisons un bilan précis de nos forces et de nos manques
- Tout va mal pour Nicolas
- Accepter, agir : OK, qu’est-ce qu’on fait ?

- Cultivons un état d'esprit proactif
- Serein quoi qu’il arrive d’inattendu
- Cultiver la sérénité : quelques techniques...

- Courage et persévérance !









 



dimanche 18 juin 2006

Le plaisir de se laisser aller

Jimmy, lorsqu’il est très angoissé, ne trouve pas d’autre issue que de parler à la première personne qui lui tombe sous la main. En général, il appelle sa copine au bureau… Et en avant pour le flot de paroles ! Il sent bien que le courant ne passe pas, soit qu’il la dérange, soit qu’elle voit bien cette logorrhée ne lui est pas adressée à elle, il a juste besoin de parler… Mais tant qu’il n’aura pas déroulé toute sa pelote d’angoisses, il sera incapable de la démêler.



Igor, lorsqu’il a l’impression de s’être donné beaucoup de mal et de ne pas obtenir la reconnaissance escomptée, sent la moutarde lui monter au nez. Dans ces moments-là, il a d’abord envie de casser tout ce qu’il a construit (les amitiés, son travail…), comme pour signifier aux gens : « Vous l’avez cherché, j’arrête de m’investir et tout va partir à vau-l’eau ! Ça vous apprendra à vouloir m’exploiter sans contrepartie.»



Rebecca a parfois le sentiment que le monde lui tombe sur les épaules ; c'est si compliqué d’arriver à un tout petit résultat… Et l’agressivité, la négligence de ses proches sont la goutte d’eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli. Dans ces moments de grande lassitude, elle boude. Cela peut durer une demi-journée, voire une journée (un temps qui semble très long à ceux qui l’entourent) ; elle sent bien qu’elle les énerve, les déconcerte, les angoisse, mais tant pis pour eux, ils ne tireront pas un mot d’elle, ça leur apprendra à faire un peu plus attention la prochaine fois.



il n’y a pas de mal à piquer parfois une bonne colère, à se laisser déborder par les idées, à s’enfermer dans son bureau ou dans sa chambre pendant trois heures sans rien faire. Cela fait plaisir, cela soulage et cela peut être très utile si nous savons nous fixer des limites.



En revanche, évitons d’utiliser ces dérapages pour faire payer aux autres le « mal » qu’ils nous ont fait. Les conséquences seraient l'enclenchement d'un cercle vicieux, la montée en puissance des réactions de défense de part et d’autre.



A retrouver dans le livre au chapitre 8.
Voir également dans ce blog :
- Dans le feu de l'action

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- Faisons un bilan précis de nos forces et de nos manques
- Tout va mal pour Nicolas
- Accepter, agir : OK, qu’est-ce qu’on fait ?

- Cultivons un état d'esprit proactif
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dimanche 4 juin 2006

Dans le feu de l'action

Avec une troupe de comédiens amateurs, Cécile a travaillé d’arrache-pied pour monter une pièce de Marivaux. Le jour de la générale, au moment de faire les derniers réglages, Igor, son ami éclairagiste, pique une colère et quitte la salle : « Puisqu’on ne m’écoute jamais, vous vous débrouillerez sans moi. » La première a lieu le lendemain, si Igor lâche la troupe, ce sera la catastrophe !



Il arrive que nous soyons « en prise » au coeur d'une tension relationnelle difficile sans possibilité de nous arrêter pour prendre du recul. Ces situations à chaud sont très périlleuses, car nous n’avons pas le temps de désamorcer nos émotions. Notre crocodile est sous pression. Comment faire baisser cette tension ?



Si nous sommes dans le repli, nous sommes comme asphyxiés. Une façon de retrouver nos esprits consiste à nous taire, demander un délai pour donner notre réponse, nous mettre au calme, respirer, et réfléchir. Dès que nous aurons retrouvé le fil, nous nous sentirons mieux, même si aucune décision n'a encore été prise. En nous recentrant, nous reprenons le contrôle.



Si nous sommes dans la lutte, nous nous sentons énervés, nous avons besoin de faire sortir la vapeur. Ne nous en prenons pas à la personne mais à la situation. Identifions des expressions qui nous permettent de « gueuler » un bon coup, tout en faisant bien la distinction entre la situation et la personne : « Vous avez certainement fait tout ce que vous pouviez, j’en suis conscient et cela me rend fou de rage de ne pas avoir été prévenu de l’annulation de ce rendez-vous ! Je déteste perdre mon temps ! »



Si nous sommes dans la fuite, nous sommes agité, voire paniqué. Bien souvent, il suffit d’exprimer ou de faire exprimer ce qui ne va pas. La parole fait tomber la pression, et notre cerveau, dès lors, trouve des solutions. Cela contribue à nous soulager.



Retrouvez dans le livre, au chapitre 8, comment Cécile, qui se situe dans la fuite, a redressé la situation.
Voir également dans ce blog :
- Le plaisir de se laisser aller

- Les réflexes de base restent les mêmes
- Faisons un bilan précis de nos forces et de nos manques
- Tout va mal pour Nicolas
- Accepter, agir : OK, qu’est-ce qu’on fait ?

- Cultivons un état d'esprit proactif
- Serein quoi qu’il arrive d’inattendu
- Cultiver la sérénité : quelques techniques...

- Courage et persévérance !